Ecologie Profonde

I
 am 
a 
human 
observing 
Nature.”

I
 am 
a 
human 
being 
observed
 by
 Nature.”

I
 am
 a 
human
 observing
 Nature
 and
 being
 observed 
by
 Nature.” (*)

(*) www.newmoonritesofpassage.com

 

Le lien entre soi et le monde, la nature, le sauvage, la terre qui nous porte et nous accueille,

notre lieu ensauvagé et libre… intime et partagé.

 

L’écologie de soi, au coeur de soi… Comment rompre la dissociation entre l’homme et la nature, entendre à nouveau que nous ne faisons qu’un, avec tendresse, avec respect, avec joie, en ce lien sacré que longtemps nos ancêtres ont compris sans avoir à l’expliquer ?

Il est temps pour nous ici de restaurer ce lien, avec urgence, diligence, passion, tendrement.

Comment envisager une société qui ne saurait prendre soin de sa terre, comment imaginer des êtres qui ne seraient pas profondément attristés de voir mourir le lieu qui les accueille, inconsciemment ce désespoir est présent, angoisse de se sentir manquer de sens, sentiment ténu et persistant…

Peut-être est-ce ce besoin naturel d’appartenir et se joindre, au coeur du vivant, au sein de la nature, et ne plus rebrousser chemin.

L’écologie profonde* est un vaste mouvement, elle est enseignée dans les universités d’Amérique du Nord, pratiquée par des militants dans le monde et en Europe. Basée sur des principes simples de reconnexion et de sagesse, elle inclut l’évidence d’un monde où tous les êtres sont liés. « By all my relations » disent les amérindiens. Nous sommes ceux que nous attendions…

Les marches médecines, les quêtes de visions, la lecture des signes de la nature et des esprits de la nature sont des rituels d’écologie profonde. Nous avons besoin de nous remettre en lien avec le monde qui nous entoure et nous habite. L’écologie profonde est porteuse d’un immense espoir ; de renouer ce lien, généreusement, naturellement, maintenant.

 

*Le terme Deep ecology, écologie profonde, vient du philosophe Arne Naess qui, en 1973, invente ce terme pour décrire une écologie qui respecterait tous les vivants à part égale.

Son concept a également pour but de refléter une intériorisation des implications de l’écologie. Il suppose que lorsque nous nous identifions à toutes les formes de vie, l’aliénation s’estompe. « Je protège la forêt tropicale » se transforme en « je suis un élément de la forêt tropicale se protégeant lui-même. Je suis cet élément de la forêt tropicale chez lequel la pensée est récemment apparue. »

Le dispositif sémantique est posé dans trois directions différentes : la réalisation de l’ego ; la réalisation de soi ; la réalisation de Soi.

  1. La réalisation de l’ego : Dans la façon de parler courante dans les pays industrialisés le terme « réalisation de soi » est généralement utilisé pour désigner ce qu’on appelle la « réalisation de l’ego ». Cette manière de s’exprimer sous-tend une certaine compétition ambiante.
  2. La réalisation de soi : Une autre hypothèse consiste à supposer une compatibilité croissante des individus au fur et à mesure de leur maturation. Spinoza développe cela dans son “Ethique”. L’ego étroit du petit enfant va se déployer progressivement vers le groupe, puis pour ensuite avoir une compréhension capable d’embrasser la totalité des êtres humains.
  3. La réalisation de Soi : L’écologie profonde va plus loin en posant que la réalisation de Soi est un déploiement de l’identification de l’individu à la totalité des formes de vie.

 

En bref, en savoir plus sur l’écopsychologie.

En pratique:

 

•Cérémonies et Pratiques en Nature

 

•La Nature Guérisseuse

 

•Nuit de Vision (Suisse, accompagnement individuel)

Se réenchanter (...): la capacité de regarder à nouveau le monde avec des yeux sacrés.
On parle ici d'un changement philosophique fondamental. (...) la critique la plus radicale qu'on puisse faire est de défier notre société sur ses valeurs mystiques et poétiques et de laisser couler à nouveau le flot de notre désir inassouvi.

-Paule Lebrun-