06 Mar Armaguédon carine roth
Comment avancer sans s’en remettre, sans réparer,
sans “pardonner”
donner,
tout, encore une fois,
toujours,
à nouveau.
Etude des comportements, de soi, du Soi.
Comment continuer après “ça”.
Et regarder chacun s’agiter à cette performance
de l’être, de l’identité,
dire je suis ceci, je suis cela, je ne suis pas ça, je ne suis pas ci, ceci cela,
mascarade dont personne n’est dupe, ouvre les yeux, regarde,
ta peur, là,
qui t’agit.
Ose… Ose aimer. Celle, celui, ceux, nous, toi.
Tes conditions à l’amour n’ont aucun poids, elles ne valent rien. Ne vaudront jamais rien. L’amour se donne, il ne se monnaie pas. Il n’obéira pas, ne répondra pas aux ordres et commandes, restrictions. Tout ou rien. Le reste est un marché de dupe. Mensonger. Mensongère. Choisi. Tranche. Sois. C’est tout.
Et un soir,
un feu sur la neige…
La beauté, simple. Et au dessus les étoiles, celles du froid, de l’hiver, de la nuit, profonde. Tous ces espaces, chéris, chéries.
Lever la tête, y trouver là, une ligne, dans le sacré, dans l’intime, poésie du cosmos, infinité, y trouver une ligne, froide, glacée, agressive, violente, insoutenable.
Armada, Armaguédon spatiale, qui trace, sépare, terrifie, contrôle.
Basculement, point de non retour, implacable.
La révolte est un hurlement animal, devenir animal, Etre.
Décocher des flèches, arc de bois, contre les satellites de contrôle, et lancer le cri, ce cri, dans la nuit, au sauvage, à ce qui ne désenchantera pas, à moi, à nous, les bêtes, à moi,
ne laisse pas tomber.
Ne t’inquiète pas, on va quelque part de bien.
Ne t’inquiète pas, on va quelque part de bien.